Le web français de la Grande Guerre, Réseaux amateurs et institutionnels

20,00 

  • Coordination éditoriale de Valérie Beaudouin, Philippe Chevallier, Lionel Maurel
  • Langue :  Français
  • 350 Pages
  • ISBN : 978-2-84016-314-5
  • Date de publication : 2018

15 en stock

Informations complémentaires

Poids 0,491 kg
Dimensions 15,5 × 24 cm

Première partie : problèmes et méthodes

Chapitre 1

Muriel Amar, Philippe Chevallier – Les usages des documents patrimoniaux numérisés sur la Grande Guerre : naissance d’un questionnement ;

Entretien avec Julie d’Andurain – “Les bibliothèques numériques ont été une véritable révolution”.

Chapitre 2

Valérie Beaudouin – Les amateurs et la mémoire ;

Entretien avec Gérard et Nelly Guillard – “Je voulais protéger cette histoire parce que ce n’est pas la mienne”.

Chapitre 3

Agnès Sandras, Peter Stirling – Constituer une archive du web de la Grande Guerre et la rendre accessible aux chercheurs.

Chapitre 4

Valérie Beaudouin, Zeynep Pehlivan – La mise en place d’un dispositif méthodologique.

Deuxième partie : explorations

Chapitre 5

Arnaud Dhermy, Valérie Tesnière – Les sociétés savantes, des revues au web.

Chapitre 6

Valérie Beaudouin – La carte du web consacré à la Grande Guerre ;

Entretien avec Emmanuelle Picard – “L’histoire n’est pas un bien qui n’appartiendrait qu’aux historiens”.

Chapitre 7

Valérie Beaudouin – Le forum Pages 14-18 et sa communauté de pratique ;

Entretien avec Alain Girod – “Conserver pour tous ces gens un souvenir impérissable”.

Chapitre 8

Frédéric Clavert – Le centenaire de la Grande Guerre sur Twitter : de #ww1 à #1j1p.

Chapitre 9

Lionel Maurel – Les circulations d’un corpus numérisé remarquable, l’exemple des Albums Valois.

Bibliographie générale et sélective

Annexes

Le forum Pages 14-18

Liste des abréviations

Liste des contributeurs

Illustrations

Pour lointaine qu’elle soit, la guerre 14-18 a depuis une quinzaine d’années ses espaces de discussion et de publication sur le web, aussi vivants que structurés. Ils sont majoritairement animés par des amateurs, mais aussi par des institutions, en particulier des établissements patrimoniaux (bibliothèques, archives, musées). Ces espaces sont des vecteurs de valorisation de recherches individuelles, mais aussi de formation, d’acquisition de compétences et d’élaborations collectives.

Mais comment analyser rigoureusement ces « lieux de mémoire » d’un genre nouveau, alors même que le web semble trop grand pour l’oeil et l’esprit humain? En croisant démarches quantitatives et qualitatives, sociologie et sciences des données numériques, ce livre collectif, fruit d’un projet de recherche de trois ans, propose une démarche inédite et pluridisciplinaire pour appréhender le web français de la Grande Guerre. Il éclaire la manière dont les sources documentaires numérisées circulent et dont les réseaux s’organisent à partir ou autour de ces sources.