L’accaparement des biens communs

15,00 

  • Coordination éditoriale Pierre Crétois
  • Langue : Français
  • Dimensions :15 x 21 cm
  • 184 pages
  • ISBN : 978-2-84016-301-5
  • Date de publication : 2018

 

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La marchandisation tendancielle de portions grandissantes de la vie humaine et des ressources communes doit-elle être interprétée comme un pillage nuisible et destructeur ou comme un processus collectivement profitable ? Force est de constater qu’elle conduit aujourd’hui à l’extension du domaine des biens privés, au détriment de celui des biens publics et des biens communs. Face à celle-ci s’élabore une série de revendications multiples autour du commun et des communs en vue de contester l’accaparement capitaliste et de promouvoir une gouvernance démocratique de ceux-ci.

Que sont les biens communs ? Comment peuvent-ils être légitimement pensés, gérés ? En quoi nous permettent-ils de repenser et de réinstituer le rapport des humains à la propriété, à leur(s) milieu(x), à leur environnement ? Cet ouvrage collectif s’attache à développer ces questions sur les plans d’abord des théories puis des terrains.

Informations complémentaires

Poids 0,222 kg
Dimensions 15 × 21 cm

Élodie Bertrand, Pierre Crétois, Caroline Guibet-Lafaye, Philippe Poinsot, Cédric Rio, – Introduction générale

Antonio Negri – Préface

Chapitre 1 : Théories

Stéphane Haber, Prendre et donner. Remarques à partir d’un texte de Carl Schmitt. Pour un anti-nomos ;

Pierre Crétois – L’appropriation comme relation sociale ;

Maxime Desmarais-Tremblay – Le problème de la justification du concept de bien méritoire en perspective ;

Martin Deleixhe – Des conflits en commun ? La démocratie radicale et la gouvernance des biens communs.

Chapitre 2 : Terrains

Léa Eynaud – La part des choses : enquête autour de la fondation politique de la catégorie de communs ;

Rémi Schweizer – Logiques d’appropriation et communs, le cas des bisses valaisans (Suisse) ;

Eleonora Gentilucci – Les commons des semences face à la biopiraterie ;

Natalia Frozel Barros – Les fonds marins internationaux sous le Patrimoine Commun de l’Humanité : quand le bien commun devient un outil d’appropriation.